NOMS COMMUNS : Bonhomme, Herbe aux crocs, Herbe vierge, Marrochemin
CONSTITUANTS PRINCIPAUX : Des flavonoïdes, des traces d'huile essentielle, des mucilages, des acides phénols
PARTIES UTILISÉES : Les sommités fleuries
Séchage : Soleil ( produit non ionisé, non micro-ondé)
DESCRIPTION :
Le marrube blanc est une plante vivace à racines épineuses, ligneuses, blanchâtres. Les tiges, de 40 à 70 cm, sont fermes, blanchâtres, cotonneuses, dressées, un peu rameuse. Les feuilles, opposées, pétiolées, ovales, aiguës, crénelées, crépues et ridées, sont vert cendré et cotonneuses. Les fleurs, blanches, visibles de mai à septembre, sont groupées à l'aisselle des feuilles. Le fruit est renfermé dans le calice persistant.
CULTURE ET RÉCOLTE :
Commun dans toute l'Europe, dans les lieux incultes, sur les bords des routes, la multiplication du marrube se réalise par semis en pépinière au printemps. On repique les plants en pleine terre deux mois après. Récoltez les plantes juste au début de leur floraison. Réunissez-les en bouquets, suspendez-les dans des endroits secs et aérés.
Connu depuis la plus haute antiquité, les Égyptiens l’utilisaient, comme principal ingrédient, dans un antidote des poisons végétaux. Elle était déjà considérée comme le spécifique des affections de l’appareil respiratoire dans l’Égypte et la Grèce anciennes. Le Moyen Âge, qui l’employait couramment dans le traitement des mêmes maux, l’a de surcroît reconnu tonique, cholagogue et diurétique. Elle est considérée par J.-E. Gilibert (1798) comme ‘ l’une des meilleures plantes d’Europe ».