GÉLULES de Prêle Equisetum arvense Famille des Equisétacées
NOMS COMMUNS : Queue de cheval, Queue de renard, Queue de rat, Petite prêle
CONSTITUANTS PRINCIPAUX : De la silice, de la saponine, du tanin, de la nicotine, de la résine
PARTIES UTILISÉES : Les parties aériennes
Séchage : Soleil ( produit non ionisé, non micro-ondé)
DESCRIPTION :
La prêle des champs est une plante vivace à rhizome traçant d'où oartent des radicelles. Les tiges sont de deux sortes : les unes, stériles, de 50 cm à 1 mètre, sont très robustes, dressées, striées, creuses, articulées, elles portent à chaque noeud une gaine membraneuse dentée, au-dessous de laquelle partent des rameaux stables ou dressés; les autres, fertiles, plus petites, apparaissent avant les précédentes au début du printemps, elles sont brun-roux, plus épaisses, elles possèdent une gaine plus large, plus longue, et se terminent par un épi oblong qui porte des sporanges.
CULTURE ET RÉCOLTE :
Commune en Europe dans les lieux humides, la prêle peut atteindre 2 500 mètres d'altitude. Sa multiplication se réalise par division des touffes à l'automne ou au printemps. Les tiges vertes et stériles se récoltent de mai à octobre, on les fait sécher au soleil ou dans des locaux secs et aérés.
Dans son Histoire naturelle, Pline l'Ancien (Antiquité grecque) dit de la prêle qu'elle est si merveilleuse que son simple contact arrête les saignements. Comme en témoigne une de ses appellations communes, la prêle a souvent été utilisée pour récurer. Dans certaines contrées, on avait également l'habitude d'en attacher quelques tiges à la queue des chevaux qui pouvaient ainsi mieux chasser les mouches importunes.